Threads of Fate

21/03/2023 Gérald Mercey

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Joué

Threads of Fate (PlayStation)

Développeur : Square

Éditeur : Square

Dates de sortie :

Japon : 14 octobre 1999 (Dewprism)
USA : 18 juillet 2000

Les années 90 ont clairement été l’âge d’or du J-RPG, et bien évidemment l’âge d’or de Square. En effet, à cette époque – nous l’avons vu avec Racing Lagoon -, la firme nippone n’avait aucun rival et se permettait toutes les innovations. Threads of Fate est de celles-ci.

Threads of Fate

D’un concept très simple, résumé par les développeurs en ces termes : « peut-on faire un jeu entièrement en polygones 3D ? », Threads of Fate est absolument magnifique. D’une beauté impressionnante sur PlayStation, il démontre une fois de plus le talent incomparable des codeurs de chez Square. Pas de séquences en images de synthèse, pas de chichis, rien que de la full-3D aux teintes automnales et un scénario qui vous prendra aux tripes dès les premières minutes du jeu. Bref, du tout bon.

Le gameplay de Threads of Fate est totalement relatif au personnage que l’on incarne. Si vous jouez Rue (l’homme), vous pourrez vous transformer en monstres et utiliser leurs attaques. Si vous décidez de choisir Mint (la jeune fille), vous utiliserez des anneaux élémentaires pour vous battre à distance. Dans tous les cas, vous évoluerez dans un univers en 3D très réussi… mais le scénario n’aura pas du tout la même teneur selon ce même choix de personnage. Il faudra donc le faire deux fois pour bien en cerner les tenants et aboutissants.

Verdict : 17/20

Simple comme un jeu de plateforme en 3D, Threads of Fate a cette chose en plus qui le rend exceptionnel. Par exemple, il n’y a pas de niveaux : ce sont les coups reçus qui vont forger vos HP, et le nombre de magies que vous lancerez qui entraînera vos MP. Ce jeu regorge d’innovations de ce genre, qui ont peut-être un peu perdu les joueurs. Si le jeu a été un succès auprès de la critique, il a essuyé de très mauvaises ventes… Le lot de beaucoup de RPG de qualité, malheureusement. Pendant un temps, il a été question d’une suite. Et à vrai dire, je l’espère toujours.

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