Zenith

Zenith est un A-RPG tout à fait à part, et pratiquement inconnu. Il reprend tous les poncifs du RPG d’action : des sorts et des potions, des donjons avec des monstres qui arrivent de partout, des boss gigantesques. Pourtant, il est vraiment à part, et très éloigné des canons habituels.

Dans l’absolu, le scénario de Zenith est classique : sur fond de guerre et d’intrigues politiques, on va casser des bouches de monstres tout seul, comme un grand. Les graphismes ne brillent pas par leur originalité, mais ils sont tout à fait acceptables et la version Switch est même superbe. Les musiques sont simples et audibles, pas de problème non plus sur ce point. En fait, Zenith a tout du second couteau, de ces A-RPG qui sortent parfois, très sympa mais qu’on oublie vite. Sauf qu’on n’oublie jamais Zenith, parce qu’il est en fait une parodie.

Oui, c’est ce qui fait son atout majeur et son défaut principal : Zenith est une blague permanente. Son héros est un loser merveilleux, rencontrant des itérations à mourir de rire de personnages d’autres jeux (sans aucun droit, tout est parodique), comme de faux Tidus ou Aerith de la saga Final Fantasy. Chaque dialogue est au second degré, tout est sujet à la vanne un peu grossière et lamentable, mais qui marche à chaque fois. Mais on retombe vite sur terre quand on rencontre un boss qui vous défonce la mâchoire en deux secondes ou que l’on tombe sur des ennemis en trop grand nombre. Car Zenith est en fait un vrai jeu, avec en bonus un atlas (génial) et des chargements trop longs (nazes).