Tail of the Sun

La société Artdink est culte au Japon, pour ses choix de jeux à éditer (avec des perles absolument improbables), mais surtout pour les titres qu’elle a elle-même créés. En 1995 au Japon, puis en 1996 aux USA, Artdink avait déjà sorti Aquanaut's Holiday sur PlayStation, une simulation sous-marine sans réel but qui avait dérouté tous les joueurs y ayant touché. Et une année plus tard, rebelote : voici que déboule le totalement fou Tail of the Sun, sous-titré « Wild, Pure, Simple Life », une sorte de RPG sans menu, sans réel but et à mille lieues des canons habituels.

Tail of the Sun est visuellement horrible, mais cela n’a aucune importance puisque le style naïf est sa raison d’être et le minimalisme sa moelle épinière. Vous y incarnez un chasseur-cueilleur de la préhistoire, et votre mission est de faire grandir votre tribu, qui se compose actuellement de… trois personnes. Chaque membre de la tribu représente une vie, et vous changez de personnage si vous mourez. Mais pourquoi pouvez-vous mourir ? Bah, parce que vous devez partir à l’aventure pour récolter de la nourriture et tuer des animaux sauvages. Pour la cause, tout ça.

Mais vous aurez plusieurs buts secrets. Par exemple, chercher les objets sacrés cachés dans le vaste monde. Ou essayer de construire une tour de défenses de mammouths assez haute pour pouvoir y grimper et atteindre le soleil (d’où le titre du jeu). Vous pouvez décider de manger tel ou tel aliment en quantité, pour muscler un de vos organes de manière spécifique. Cela influera sur votre tribu, et aussi sur la fin que vous finirez par obtenir… parmi les neuf disponibles !