Monkey Hero

22/05/2023 Gérald Mercey

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Monkey Hero (PlayStation)

Développeur : Blam!

Éditeur : Take-Two Interactive Software

Date de sortie (USA, Europe) : 28 février 1999

Connaissez-vous Off-World Interceptor, un jeu d’action qui fait boum-boum avec des véhicules, sur PlayStation ? Non ? Tant mieux, il n’est pas fou. Mais il aura permis à Jeronimo Barrera et Jay Minn de collaborer aux designs. Les deux compères, alors qu’ils avaient déjà du boulot (Jeronimo bossait sur la saga GTA, par exemple), rêvaient de créer un RPG « à la Zelda » sur PlayStation. Comme ils étaient bien vus par Take-Two, ils eurent un budget pour créer leur société (Blam!) et lancer en 1999 leur vision du A-RPG à la japonaise. Ce fut donc le premier jeu de Blam!... et son dernier.

Monkey Hero

Monkey Hero est basé de manière très, très, TRÈS éloigné sur la légende chinoise ultra-classique du roi-singe. Dans les faits, le héros est un singe et se bat avec un bâton, la ressemblance s’arrête là. Le scénario du jeu met en exergue trois mondes basés sur le sommeil (des rêves, des cauchemars et de l’éveil), et un grand méchant pas gentil du tout qui veut y faire n’importe quoi. Et vous allez l’en empêcher. C’est loin d’être palpitant, et je ne vous cache pas qu’on y croit assez moyennement.

Le gameplay est calqué à l’arrache sur celui de Zelda 3 : on évolue en vue du dessus en tapant des monstres asthmatiques, on augmente sa jauge de vie (composée de pêches, pas des cœurs, ça change tout) et on utilise des accessoires. Bon, dans les faits un seul accessoire est utile (le marteau), et tout le reste n’est que littérature. Le jeu est d’une longueur convenable (une dizaine d’heures au maximum), mais vous n’aurez pas vraiment envie de le terminer…

Verdict : 08/20

Monkey Hero n’est pas à jeter à la casse, mais il est très, très faible face à Alundra. Problèmes : sa vue bien trop proche du personnage et ne laissant aucunement de liberté visuelle, son gameplay bien trop simple et pas assez évolutif, ses musiques ignobles. Enfin, on se moque royalement de l’histoire et de ses rebondissements ridicules. Il aurait pu être sympa s’il était sorti en 1995. Mais en 1999… l’échec était fatalement à la clef.

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