God Wars : Future Past

25/02/2023 Gérald Mercey

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Joué

God Wars : Future Past (PS Vita, PS4, Switch, PC)

Développeur et éditeur (Japon) :Kadokawa Games

Éditeur (US, Europe) : NIS America

Dates de sortie :

PS Vita et PS4 : juin 2017
Switch (God Wars : the Complete Legend) : 4 septembre 2018
PC : 14 juin 2019

Souvenez-vous, j’avais évoqué ce titre lors de mon test de Saiyuki : Journey West sur PlayStation en vous disant que ce qui s’en rapprochait le plus de nos jours était God Wars : Future Past. Eh bien, allons vérifier tout ça.

God Wars : Future Past (Switch)

Quand on parle de T-RPG en 2023, on imagine quelque chose de moins classique que les cases carrées. La saga Disgaea, par exemple, a fini par abandonner ce concept ultra vu et revu depuis un bail. Alors vous imaginez bien que quand on voit débarquer un pur T-RPG aux cases carrées et au tour par tour, il a intérêt à relever le niveau en apportant quelque chose de neuf (comme Front Mission 4 et ses attaques de couverture alliées, par exemple). Vous allez être déçus, car God Wars est ce que l’on peut appeler la quintessence du classicisme. Et encore, je suis loin du compte.

On prend des personnages, on les place sur une carte avec un peu de relief, on attaque avec, on tue des ennemis. Et si l’on a plus de douze neurones, on ne meurt pas ou presque. Ensuite on gagne de l’expérience, on monte ses niveaux, on met des points dans des skills et on recommence au début de ce paragraphe. Classique ? Oh, on est au-delà de ça. Mais il faut l’avouer : c’est bien fait et ça passe crème.

Verdict : 14/20

La version Vita qui est tout de même très sympa, mais les graphismes sont trop cheap pour la PS4 ou pour la Switch avec retour sur écran (même si la version Switch est un peu améliorée). Le scénario est sympathique, puisqu’il est issu du fameux Kojiki (un recueil de légendes japonaises très connu), mais il est loin de réveiller les foules et faire se pâmer les amoureux des retournements de situations. Non, tout est très mignon, très propre, très classique, peu difficile… et on fait ce jeu sans même s’en rendre compte. On y rejouera même quelques années plus tard, tant sa trame n’aura laissé aucun souvenir. Mmmm… Je n’arrive pas à décider si cet argument est positif ou non.

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