Dungeon Maker / Master of the Monster Lair / Dungeon Maker: Mahō no Shovel to Chīsana Yūsha (DS)
Développeur : Global A Entertainment / Marionnette
Éditeur : GAE / ATLUS USA / Rising Star Games
Dates de sortie :
- Japon : 25 octobre 2007
- USA : 31 octobre 2008
- Europe : 14 novembre 2008
Je vous ai parlé le 4 mai 2024 du jeu atypique Dungeon Maker : Hunting Ground, sorti sur PSP fin 2006. Eh bien les développeurs de chez Global A avaient dans l’esprit d’étendre la licence à la DS de Nintendo. Sauf que la cible des deux consoles n’était pas la même, et qu’il fallait adapter le récit à des joueurs plus jeunes. C’est ainsi que les joueurs se sont retrouvés face à une pelle qui parle. Si.
Imaginez : vous vous appelez Owen et êtes orphelin dans le petit village de South Arc. À 12 ans, vous passez votre examen d’entrée dans la vie active et vous devez trouver du boulot (c’est le véritable scénario du jeu), sans quoi vous allez être bien embêté. Problème : le monde du travail est bouché, et en plus aller bosser dans les bois est dangereux à cause des monstres qui y sont apparus depuis quelque temps. Vous y allez malgré tout, et vous tombez littéralement sur une pelle, qui lorsque vous la ramassez va vous parler. OK, tout va bien. De retour au village, le maire va vous charger de retrouver une pelle magique qui doit fusionner avec le prochain « dungeon maker », pour sauver les village des monstres. Pas de bol, vous avez déjà touché la pelle et elle s’est liée à vous. Vous devenez donc le dungeon maker et vous partez creuser des tunnels pour tendre des pièges aux monstres des environs. AU. SECOURS.
Verdict : 15/20À part son scénario débile, Dungeon Maker sur DS est un excellent jeu. Contrairement au premier sur PSP, les combats y sont au tour par tour (en vue subjective à la Dragon Quest) et on peut diriger jusqu’à 3 personnages. Le micro-management est excellent, et lorsque l’on creuse son dixième étage pour atteindre le boss de fin et débloquer les crédits du jeu, un épilogue ajoute au scénario 10 nouveaux étages bonus avec un boss à chaque niveau. On oublie ainsi bien vite la débilité profonde du propos. Une très agréable surprise (et en français !).
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