Akiba’s Beat

18/05/2023 Gérald Mercey

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Joué

Akiba’s Beat (PS Vita, PS4)

Développeur : Acquire

Éditeur : Acquire / Xseed / PQube

Dates de sortie :

Japon : 15 décembre 2016 (PS4) / 27 avril 2017 (Vita)
USA : 16 mai 2017
Europe : 19 mai 2017

Akiba’s Beat est le troisième volet d’une saga de jeux d’action assez inintéressants se passant dans le quartier d’Akihabara (Akiba, pour faire court), un quartier de Tokyo dédié au high-tech et à tout ce qui touche aux sous-cultures geek. Les deux premiers jeux se focalisaient sur un système action/aventure très limité, et pour la première fois Acquire vantait les mérites du « J-RPG » pour ce fameux Akiba’s Beat. Le premier jeu avait été un flop au Japon, et le second avait eu un succès relatif un peu partout dans le monde parce qu’il fallait déshabiller des vampires à coups de poing… vous voyez le genre : classe et décontracté. Ou pas.

Akiba’s Beat

Pour faire court, ce troisième volet n’a rien à voir avec les autres, à part sa localisation à Akihabara. Vous jouez le rôle d’un gosse inutile (de son propre aveu) qui a un pouvoir amusant : sentir la frustration des gens et pouvoir la « soigner » en entrant dans des donjons générés par celle-ci. Voilà…

Alors, tout est moche dans ce titre. Les graphismes sont spartiates, la liberté de mouvement est réduite à sa plus simple expression, l’interaction avec le monde et les PNJ quasiment nulle et les dialogues soporifiques. Ajoutez à cela un scénario qui ne vous pousse pas vraiment dans les retranchements de votre imagination, et vous obtiendrez un jeu insipide au possible.

Verdict : 09/20

Détruit par la critique japonaise (et c’est rare), Akiba’s Beat n’a pas grand-chose à offrir à part un scénario basé sur une boucle temporelle pas folichonne, des musiques sympathiques qui servent en combat (le seul point positif du soft avec les cartes à collectionner qui servent de boosts), des affrontements calqués sur ceux des vieux Tales of en 3D, mais en moins bien (avec les attaques assignées aux boutons et des scripts pour les alliés) et des graphismes totalement dépassés pour l’époque. Bref, vous pouvez largement oublier l’ensemble de la saga sans vraiment vous en vouloir.

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