Final Fantasy V

Éditeur : Squaresoft

Date de sortie (PlayStation, Japon) : 19 mars 1998

Final Fantasy V est un jeu qui m’a foncièrement marqué, car même s’il a un ton plus léger que son prédécesseur, il fait admirablement le job. Et plus, cette légèreté est toute relative, puisque j’ai tout de même pleuré devant ma télé, et pas qu’un peu. Techniquement, la version Super Famicom était largement au-dessus de FFIV, mais également très inférieure à FFVI, alors disons qu’elle faisait elle aussi le job. Je pense que vous aurez compris que dans FFV, on peut endosser de nombreux jobs (22 sur SFC et PS, 26 sur GBA), mais là n’est pas la question. Square, qui n’avait pas sorti le jeu aux USA (FFIV y étant appelé FFII et FFVI s’y nommant FFIII), s’est attelé à une version sur PS quasiment identique, tout en lui ajoutant des cinématiques. Oui, comme pour le IV et le VI. Sauf que, comme pour les autres, il tourne moins bien que son homologue sur cartouche. Forcément, le format CD… eh bien, ça charge tout le temps, surtout avant et après les combats. Et des combats, il y en a BEAUCOUP. Bref, il faudra attendre la version GBA de 2006 (2007 chez nous) pour que les non-japonisants puissent s’en délecter sans s’énerver.

Final Fantasy V est un excellent jeu, mais cette version PS n’est pas vraiment utile. Les cinématiques sont sympathiques mais loin d’être vitales, et les chargements cassent totalement le plaisir de jeu. Je vous ferai faire le tour du propriétaire lorsque je rédigerai la critique de la version Super Famicom.