Vandal Hearts

24/04/2023 Gérald Mercey

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Joué

Vandal Hearts (PlayStation, Saturn)

Développeur : Konami

Éditeur : Konami

Dates de sortie :

Japon : 25 octobre 1996
USA : 27 mars 1997
Europe : 1er juin 1997
Japon (Saturn) : 27 novembre 1997

1997, l’année du RPG en Europe. L’année où la démocratisation du J-RPG a été totale, avec toujours plus de titres de qualité. Sans les jeux sortis en 1997, le monde actuel du RPG ne serait pas le même, et malheureusement Vandal Hearts – qui est un excellent jeu – resta quelque peu dans l’ombre des plus connus.

Vandal Hearts

Eh oui, encore un tactical-RPG au tour par tour, avec des cases carrées, des attaques et des magies, des cartes avec du relief et des troupes aux classes qui respectent un cercle classique de bonus/malus les unes par rapport aux autres. Rien dans Vandal Hearts ne viendra vraiment vous étonner, et pourtant il vous laissera un éternel souvenir ému.

Vandal Hearts (Saturn)

Vandal Hearts, c’est tout d’abord un T-RPG qui est arrivé jusqu’en France. Et ça, en 1997, c’est très rare. Il est donc très important pour les fans de ce type de jeux dans notre pays. Ensuite, il dispose d’un scénario exceptionnel qui, comme tout bon scénario de T-RPG, fait la part belle à une intrigue politique fouillée et crédible. C’est indéniablement son point fort, car techniquement VH est l’essence même du classicisme dans le T-RPG japonais sur Super Famicom et Mega Drive, mais en 3D. Rien de neuf, rien de fou, mais il fait le job à la perfection.

Verdict : 16.5/20

Vandal Hearts tient grâce à son script de premier ordre et à son exécution impeccable pour l’époque. Certes, il ne renouvelle rien dans le monde du T-RPG, mais il a largement participé à populariser le genre en France. Je voudrais signaler l’excellente bande-son du titre, et spécifiquement la sensationnelle chanson de fin (Burning Sorrow) interprétée par Jadranka Stojaković, une chanteuse bosnienne malheureusement disparue en 2016 qui était déjà vocaliste sur l’OST de… Suikoden ! Rien que ce titre mérite à lui seul que vous lanciez et terminiez ce magnifique jeu, et que vous pleuriez en l’écoutant (je ne plaisante pas).

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