Treasure Gear

Treasure Gear

 Gérald Mercey 

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  Joué

Treasure Gear (PlayStation)

Développeur : Mirailsoft

Éditeur : ADK

Date de sortie (Japon) : 31 juillet 1997

Comme souvent, le contexte autour de l’édition de ce titre est peut-être plus intéressant que le jeu lui-même… ADK était une société assez connue pour ses jeux plus que moyens sur Neo-Geo (comme World Heroes, par exemple), et quelques rares bijoux (comme Twinkle Star Sprites). Par contre, elle n’était absolument pas réputée pour ses RPG. Normal, elle avait signé un contrat d’exclusivité avec SNK – ces deux entités avaient développé le format MVS ensemble -, et les RPG ne faisaient pas vraiment partie de la ludothèque de la Neo-Geo.

Pourtant, en 1997, ADK édita un dungeon-RPG de type rogue-like sur PlayStation... Vu qu’il ne s’agissait que d’édition, il n’y avait pas de problème avec SNK. Mais en fait, le studio de développement appartenait à ADK, sauf que ce n’était pas officiel du tout. Oui, ADK avait monté un studio secret pour pouvoir contourner ses obligations. Bon, cela n’a pas vraiment été profitable, puisque Mirailsoft n’a pas perduré… Mais cela fait une jolie anecdote.

Treasure Gear est un rogue-like japonais des plus classiques, mais avec quelque chose en plus. Au titre des choses habituelles : des donjons générés procéduralement, un personnage qui revient niveau 1 dès qu’il sort d’un donjon… Bref, du vu et revu. Mais ce qui est vraiment mieux dans Treasure Gear que dans bon nombre de ses homologues, c’est la 3D. Pour une fois, elle a une utilité, et on ne se déplace pas de case en case comme dans les autres jeux du même genre, mais tout à fait librement. Et cela fait toute la différence.

Verdict : 12/20

Un design des personnages piqué à Final Fantasy VII (la même SD ou presque), des niveaux insipides et un système vu mille fois : Treasure Gear ne brille que par ses déplacements libres et ses attaques bien plus jolies que chez la concurrence (les coups spéciaux sont même plutôt impressionnants). Mais tout ceci n’enlève rien au fait que l’on baille au bout de deux heures. Dommage, ADK avait pris des risques pour sortir ce titre !

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