The AIRS (PlayStation)

06/12/2024 Gérald Mercey

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The AIRS (PlayStation)

Développeur : Pack-In-Soft

Éditeur : Victor Interactive Software

Date de sortie : 25 mars 1999

Vous ne connaissez pas Pack-in-Soft ? Il s’agit en fait de la société Pack-in Video, responsable des premiers Harvest Moon (j’y reviendrai un jour), qui a changé de nom une fois rachetée par le gros éditeur Victor qui dépend de JVC. Oui, le même Victor qui a ensuite été lui-même racheté par Marvelous Entertainment. Comment ça, vous êtes perdus ? Bref, à la fin des années 90, Victor édite un peu tout et n’importe quoi, du moment qu’il y a quelques clients pour acheter ses jeux un peu cheap. Même des RPG ayant un pitch totalement barré comme The AIRS.

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Mais ce qui surprend, c’est tout d’abord le design de sa boîte. Celle-ci s’ouvre à l’envers, et ne dispose pas de jaquette avant. Forcément, puisque cette jaquette avant remplace la jaquette arrière. Mais alors, il y a quoi pour présenter le jeu ? Eh bien, rien. En y regardant d’un peu plus près, on voit qu’il y a bien quelque chose en filigrane : le prix… et le logo du jeu. Et que le CD est à l’envers dans son logement ! En fait, la jaquette avant du jeu, c’est le design du CD, qui se superpose avec le logo qui est en filigrane sur le boîtier transparent. Du génie visuel, puisque même la spine card est raccord avec tout ça (et donc elle-même à l’envers).

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Le jeu est tout aussi fou, puisqu’il s’agit d’un RPG dont les combats sont des courses… aériennes ! Vous faites avancer l’histoire au sol sur des îles volantes, vous fabriquez et customisez votre avion et vous faites des courses dans les airs pour gagner des niveaux. De la folie.

The AIRS (PlayStation)

Verdict : 13/20

À la croisée des chemins de Racing Lagoon, Skies of Arcadia et Velldeselba Senki (chroniques des 19/02/23, 30/06/23 et 09/02/23), The AIRS est un titre absolument fou qui ne peut décemment pas être mis dans les cases habituelles des RPG. On prend un plaisir évident à y évoluer, mais sa difficulté certaine et l’absence de vrais graphismes dans son environnement 3D aérien (du ciel bleu, en gros) retiennent tout de même le joueur de sauter de joie. Un concept intéressant mais oubliable, pour une réalisation très acceptable.

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