Et encore un studio victime de ses ambitions. Très sollicité dans les années 90 et 2000 par de grosses sociétés comme GT Interactive, THQ, Activision et autres (souvent pour gérer des portages), n-Space voulait depuis belle lurette créer son propre jeu et entrer dans la légende du jeu vidéo. Comprenant que Heroes of Ruin, en collaboration avec l’immense Square-Enix, pouvait lui faire mettre un pied dans la cour des grands, n-Space pensa que cela suffirait et se lança dans la production de Sword Coast Legend. Celui-ci sorti fin 2015, et n-Space ferma l’année suivante, alors que la version PS4 n’était même pas dans les bacs.

Mais revenons à Heroes of Ruin, qui est un des rares hack’n slash sur 3DS. La première chose qui surprend dans ce titre, c’est sa qualité graphique. On a affaire à Square-Enix, aucun doute là-dessus. Puis, on se rend compte que les dialogues – doublés laborieusement en français – sont anecdotiques, et qu’au bout de deux phrases on se retrouve à casser du monstre à la chaîne. Alors, on en casse très joyeusement, mais ce n’est pas non plus palpitant à outrance.