Dragon Valor (PlayStation)

05/07/2024 Gérald Mercey

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Joué

Dragon Valor (PlayStation)

Développeur : Now Production

Éditeur : Namco / Sony

Dates de sortie :

Japon : 2 décembre 1999
Europe : 30 juin 2000
USA : 16 octobre 2000

Terminons la trilogie des Dragon Buster avec un titre PlayStation. Car oui, bien peu le savent mais Dragon Valor est un reboot de Dragon Buster, et surtout le dernier jeu de la licence. Sorti 10 ans après Dragon Buster II (voir la chronique d’hier), Dragon Valor va remasteriser le concept et… finir par le couler.

Dragon Valor (PlayStation)

Dragon Valor est avant tout un jeu d’action en 3D qui reprend toutes les bases de Dragon Buster : des dragons, un héros nommé Clovis et une princesse à sauver nommée Celia (comme dans DB1), de l’action consistant à déglinguer tout ce qui passe et des énigmes assez peu relevées (comme dans DB2). Sauf que bien entendu, on est sur une 32 bits et on a… de la 3D. Et celle de Dragon Valor est plutôt réussie, tout comme le système de combat qui est dynamique et très bien foutu. Alors, est-ce donc un bon jeu ?

Dragon Valor (PlayStation)

La réponse dépend de votre degré d’amour de l’action. Si vous aimez cela, alors Dragon Valor va vous satisfaire comme le ferait un petit jeu sympa qui remplit bien son rôle. Mais si pour vous c’est le scénario qui prime, alors vous allez rire (jaune) un moment, tant la trame tient sur le verso d’un timbre-poste. C’est d’ailleurs paradoxal, puisque le jeu propose trois fins et plusieurs embranchements (vous pouvez même refuser de sauver Celia au début du jeu !) vous menant à… divers héros, puisque le jeu met en avant le fait d’incarner sa propre progéniture !

Dragon Valor (PlayStation)

Verdict : 15/20

J’ai personnellement détesté ce titre, même si j’avoue très facilement qu’il n’est pas du tout à jeter. Digne héritier de Dragon Buster, il est à son image : un masque de RPG sur un fond de jeu d’action assez peu fin et très basique… mais qui fait largement le boulot. La 3D est superbe, les mécaniques sont bien huilées et le scénario est compréhensible par un môme de huit ans. Cela valait bien une sortie internationale, non ? Car c’est peut-être ça le plus sympa : les trois packagings très différents des trois versions territoriales. Je vous laisse les photos pour faire votre choix…

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