Dragon Ball Z : Goku Densetsu / Dragon Ball Z: Harukanaru Densetsu (DS)

25/11/2023 Gérald Mercey

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Joué

Dragon Ball Z : Goku Densetsu / Dragon Ball Z: Harukanaru Densetsu (DS)

Développeur : BEC (Bandai)

Éditeur : Namco Bandai

Dates de sortie :

Japon : 21 mars 2007
USA : 5 juin 2007
Europe : 31 août 2007

Je vous ai parlé l’autre jour (le 16 novembre 2023) de Dragon Ball Z : Les Guerriers Légendaires sur Game Boy Color, qui était un RPG sorti en 2002 avec des combats utilisant des cartes à jouer. Eh bien 5 ans plus tard Bandai remit le couvert sur DS avec… exactement le même concept !

Dragon Ball Z : Goku Densetsu / Dragon Ball Z: Harukanaru Densetsu (DS)

Basé sur les cinq premières saisons de l’anime DBZ, Goku Densetsu va jusqu’à la fin de l’arc de Cell. Le joueur peut choisir son personnage entre Goku, Gohan, Piccolo et Vegeta. Une fois ce choix fait, il devra suivre un chemin extrêmement linéaire, monter un deck et subir des combats tous assez similaires. Et au fond, c’est exactement ce que je reprochait aux Guerriers Légendaires sur GBC… ce qui fait qu’en 5 ans, rien n’a bougé ou presque.

Dragon Ball Z : Goku Densetsu DS

Il y a un énorme tas de cartes à collectionner dans ce jeu, mais finalement très peu d’entre elles servent réellement à gagner des affrontements, tant le système de combat est basique. J’ai même l’impression que l’on a régressé depuis la GBC. Alors certes, le jeu est plus beau qu’en 2002 et il est également plus touffu dans son scénario (on survole bien plus du scénario de DBZ), mais on s’y ennuie tout autant. Et ce qui est pardonnable sur GBC l’est beaucoup moins sur DS, à mon sens.

Côté multijoueur, on a quelques surprises sympathiques. On peut s’affronter à deux avec une seule carte de jeu avec le jeu de cartes du mode combat, mais également s’amuser à 4 (multi-cartes cette fois) dans des mini-jeux pas franchement folichons. Au moins, ça change de la monotonie du mode solo.

Verdict : 12/20

Je dois avouer que la déception fut palpable quand j’ai eu Goku Densetsu dans les mains. Je sentais bien que le coup du RPG à base de cartes – qui était en fait le socle des titres DBZ chez Nintendo, hors jeux de baston – était éculé et qu’il fallait arrêter les frais. Heureusement, les itérations suivantes de Dragon Ball en RPG furent bien plus sympathiques. On en reparlera l’année prochaine, promis.

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